Consacré aux rapports entre histoire et fiction, le séminaire s’est décliné en six séances, sur fond de trois axes de questionnement :
- que doit faire l’historien des histoires que se racontent les acteurs qu’il étudie, autant que ses contemporains ?
- Peut-on, en histoire comme en sciences sociales, faire preuve d’imagination : l’historien peut-il user de son imagination pour construire son raisonnement ? Et l’imagination peut-elle faire office de preuve ?
- Enfin, quel est le statut de l’histoire comme récit et sur les querelles qui ont entouré cette question épistémologique ?
Voir la présentation du thème « Faits, fictions, frictions » par Florent Coste.
L’histoire, le mythe et la fiction
Séance n°1 – Mardi 17 Janvier 2017
« Peut-on se souvenir de choses qui n’existent pas ? – Histoire, mémoire et fiction » (Olivia Adankpo et Florent Coste)
Séance n°2 – Mardi 28 Février 2017
« Archéologie et fiction » (Reine-Marie Bérard, Éloise Letellier-Taillefer, Ségolène Maudet)
Faire preuve d’imagination en histoire et en sciences sociales
Séance n°3 – Lundi 24 avril 2017
« Uchronie et raisonnement contrefactuel en histoire » (Marie-Adeline Le Guennec, Bertrand Marceau, Sébastien Plutniak, Niccoló Mignemi)
Histoire, récit, fiction : les querelles du narrativisme
Séance n°4 – Lundi 8 Mai 2017
« La querelle du narrativisme. Autour de Carlo Ginzburg et Hayden White » (Cesare Santus et Romain Loriol)
Séance n°5 – Lundi 26 Juin 2017
« Un retour de la querelle du narrativisme ? Autour des ouvrages d’Ivan Jablonka » (Marie Bossaert et Florent Coste)